Bonjour, je suis technicien en électronique et électricien, ma femme est architecte.
Nous avons d’abord pensé à acheter une maison croyant que cela nous coûterait moins cher. Malheureusement, de recherche en recherche notre optimisme s’est vu à la baisse et nous avons fini par abandonner l’idée. Plus on augmentait le prix pour trouver une maison correcte et plus on avait envie de construire notre propre maison. C’est fou ce qu’on trouve de maison mal foutue, disposition des pièces sans aucune logique, annexe ressemblant à rien, travaux à réaliser énorme.
Au final et puisque ma femme est architecte, on a fait le pas, nous nous sommes mis à la recherche d’un terrain. De nouveau, nous nous sommes retrouvés avec des prix exorbitants, on espérait un prix autour de 60000€ mais pour ce prix là, on ne trouve que des terrains bizarres ou mal situés. On s’est donc donné une fourchette plus grande pour voir ce que l’on pouvait trouver. Et oui, on était bien décidé car on avait été réellement déçu de ce qu’on pouvait trouver comme habitation et on voulait une maison où l’on se sente bien.
On a donc persévéré et on a trouvé un terrain de 11 ares 50 dans un petit village proche de Namur. De plus, il se situe dans une rue en cul-de-sac et orienté sud-est. Tout ce qu’on demandait, ce n’est pas la perfection mais on s’y sent bien. C’est déjà une bonne chose…non ! Ah oui, le prix. On a du augmenter notre budget à 75000€. Cela fait déjà beaucoup, surtout quand on doit encore y mettre une maison. A ce moment là, il n’y a qu’une chose à se dire : on verra bien et on fonce. J’ai commis des erreurs à ce niveau là avec de précédentes occasions et il faut parfois apprendre de ses erreurs et ne pas hésiter.
Donc voilà, nous sommes propriétaire de notre terrain de puis mai 2007.
C’est un peu la brousse mais bon avec un peu de nettoyage et une coupe des arbres inintéressants, il sera très bien.
Hiver 2007, je commence le nettoyage par le massif de ronce au fond du terrain. On a l’impression de se retrouver en pleine jungle, le moindre geste et on se retrouve agrippé aux épines, ce n’est pas facile pour avancer mais au fur et à mesure et en utilisant tous les outils possibles (cisaille, hachette, débroussailleuse, tronçonneuse, …) et quelques égratignures, j’en suis venu à bout.
Ensuite, l’élagage des arbres fruitiers et celui des sapins. J’ai élagué le tronc de ces deniers pour en faciliter l’abatage.
Vu le nombre de branches, j’ai commencé à faire un feu pour les éliminer…
ce n’était pas une très bonne idée. Les énormes branches de sapin ont provoqué un nuage de fumée blanche et l’envole de quelques particules de cendre. Résultat, cela n’a pas plu à l’un de mes voisins. Il m’a donc envoyé la police… pour une première prise de contact, il y a mieux. On a eu une bonne discussion et on a réussi à trouver un compromis pour la journée. Il faut dire que j’étais dans mon tort ; premièrement j’aurai du faire la démarche de les prévenir. Ensuite, on ne peut pas faire de feu en général, sauf si personne ne se plaint ou si l’on se situe à plus de 100m d’une habitation. Encore une fois, on apprend de ses erreurs. Je me suis excusé et je prends à présent le temps de discuter avec les voisins et de leur demander leur avis, cela passe beaucoup mieux que de faire son asocial…hé.
Entre temps, ma petite femme a bossé dur sur les plans. Après de nombreuses discussions et donc de nombreuses modifications, nous sommes tombés d’accord sur des plans qui correspondent à nos attentes. Une maison agréable, avec des pièces réparties le mieux possible et surtout avec un budget qu’on espère correct. Résultat, une maison compacte, sans garage, mais avec une partie en cave. Un grand séjour (cuisine américaine), 3 chambres, un bureau et une buanderie.
Hiver 2008. Après toute ces aventures, il ne me reste plus qu’à liquider le reste des branches qui traînaient et dégager la zone à construire. J’ai donc loué un broyeur thermique qui puisse rentrer dans mon berlingo et oui le problème était là aussi, je n’ai pas d’attache remorque donc pas de remorque et donc je ne savais porter tout ça au parc à conteneur.
J’ai donc finalisé le nettoyage avec la location du broyeur et l’évacuation des plus grosses branches sur le bûcher du grand feu de la fin d’hiver du village (situé dans la rue parallèle).
L’étape suivante est la pose des chaises et ensuite le terrassement.
Nous avons d’abord pensé à acheter une maison croyant que cela nous coûterait moins cher. Malheureusement, de recherche en recherche notre optimisme s’est vu à la baisse et nous avons fini par abandonner l’idée. Plus on augmentait le prix pour trouver une maison correcte et plus on avait envie de construire notre propre maison. C’est fou ce qu’on trouve de maison mal foutue, disposition des pièces sans aucune logique, annexe ressemblant à rien, travaux à réaliser énorme.
Au final et puisque ma femme est architecte, on a fait le pas, nous nous sommes mis à la recherche d’un terrain. De nouveau, nous nous sommes retrouvés avec des prix exorbitants, on espérait un prix autour de 60000€ mais pour ce prix là, on ne trouve que des terrains bizarres ou mal situés. On s’est donc donné une fourchette plus grande pour voir ce que l’on pouvait trouver. Et oui, on était bien décidé car on avait été réellement déçu de ce qu’on pouvait trouver comme habitation et on voulait une maison où l’on se sente bien.
On a donc persévéré et on a trouvé un terrain de 11 ares 50 dans un petit village proche de Namur. De plus, il se situe dans une rue en cul-de-sac et orienté sud-est. Tout ce qu’on demandait, ce n’est pas la perfection mais on s’y sent bien. C’est déjà une bonne chose…non ! Ah oui, le prix. On a du augmenter notre budget à 75000€. Cela fait déjà beaucoup, surtout quand on doit encore y mettre une maison. A ce moment là, il n’y a qu’une chose à se dire : on verra bien et on fonce. J’ai commis des erreurs à ce niveau là avec de précédentes occasions et il faut parfois apprendre de ses erreurs et ne pas hésiter.
Donc voilà, nous sommes propriétaire de notre terrain de puis mai 2007.
C’est un peu la brousse mais bon avec un peu de nettoyage et une coupe des arbres inintéressants, il sera très bien.
Hiver 2007, je commence le nettoyage par le massif de ronce au fond du terrain. On a l’impression de se retrouver en pleine jungle, le moindre geste et on se retrouve agrippé aux épines, ce n’est pas facile pour avancer mais au fur et à mesure et en utilisant tous les outils possibles (cisaille, hachette, débroussailleuse, tronçonneuse, …) et quelques égratignures, j’en suis venu à bout.
Ensuite, l’élagage des arbres fruitiers et celui des sapins. J’ai élagué le tronc de ces deniers pour en faciliter l’abatage.
Vu le nombre de branches, j’ai commencé à faire un feu pour les éliminer…
ce n’était pas une très bonne idée. Les énormes branches de sapin ont provoqué un nuage de fumée blanche et l’envole de quelques particules de cendre. Résultat, cela n’a pas plu à l’un de mes voisins. Il m’a donc envoyé la police… pour une première prise de contact, il y a mieux. On a eu une bonne discussion et on a réussi à trouver un compromis pour la journée. Il faut dire que j’étais dans mon tort ; premièrement j’aurai du faire la démarche de les prévenir. Ensuite, on ne peut pas faire de feu en général, sauf si personne ne se plaint ou si l’on se situe à plus de 100m d’une habitation. Encore une fois, on apprend de ses erreurs. Je me suis excusé et je prends à présent le temps de discuter avec les voisins et de leur demander leur avis, cela passe beaucoup mieux que de faire son asocial…hé.
Entre temps, ma petite femme a bossé dur sur les plans. Après de nombreuses discussions et donc de nombreuses modifications, nous sommes tombés d’accord sur des plans qui correspondent à nos attentes. Une maison agréable, avec des pièces réparties le mieux possible et surtout avec un budget qu’on espère correct. Résultat, une maison compacte, sans garage, mais avec une partie en cave. Un grand séjour (cuisine américaine), 3 chambres, un bureau et une buanderie.
Hiver 2008. Après toute ces aventures, il ne me reste plus qu’à liquider le reste des branches qui traînaient et dégager la zone à construire. J’ai donc loué un broyeur thermique qui puisse rentrer dans mon berlingo et oui le problème était là aussi, je n’ai pas d’attache remorque donc pas de remorque et donc je ne savais porter tout ça au parc à conteneur.
J’ai donc finalisé le nettoyage avec la location du broyeur et l’évacuation des plus grosses branches sur le bûcher du grand feu de la fin d’hiver du village (situé dans la rue parallèle).
L’étape suivante est la pose des chaises et ensuite le terrassement.
En construisant ma maison, je me suis rendu compte qu’il n’est pas toujours facile de
trouver des renseignements sur tout le déroulement d’une construction.
Ce site a donc pour but, d’expliquer un cas concret d’une construction ossature bois.
En expliquant le déroulement des différentes étapes, des aléas, des raisons, j’espère de
cette manière aider les personnes qui voudraient se lancer dans l’auto-construction ou
dans une partie de leur construction.
La première étape est bien entendu les plans. L’idéal est de demander à un architecte
que vous connaissez déjà et dont vous aimez le travail. N’hésitez pas à vous
renseigner dans le cas contraire. Tous les architectes ne se ressemblent pas et tous ne
suivent pas le chantier jusqu’à la fin.
Dans le domaine du possible, il faudra orienter la maison du coté sud. C'est-à-dire que
les châssis les plus important et les pièces de vie doivent être orientés vers le sud.
Vous faites comme vous voulez mais c’est très confortable. Nous sommes passés
d’une maison mal orientée et avec de petites ouvertures à une maison bien pensée (si
je peux me permettre), il n’y a pas photo, ça fait du bien.
C’est ici que l’architecte joue un rôle important, aussi bien pour vous aider à orienter
la maison (pièce de vie et ouverture), que pour voir ce qui faisable au niveau de
l’urbanisme (ce n’est pas toujours très simple).
Ce renseigner du temps de validation des plans par l’urbanisme et attendre leur
autorisation.
Une fois les plans déterminé, si vous voulez gagner un peu d’argent, c’est de faire les
demandes de devis pour les postes à faire réaliser par des entrepreneurs (dépend de ce
qui est bon de faire soi-même ou de faire faire…à méditer)
Cela prend du temps, ainsi que de déterminer un agenda et de pouvoir le suivre, cela
peut vite entraîner des mois de retard. Ne pas hésiter à poser des questions sur la santé
du patron ou de l’entreprise. On a eu plus de trois mois de retard car le patron de la
menuiserie qui a fait notre ossature est tombé malade et se faire opérer. C’est délicat
mais cela peut être utile, si votre planning est serré.
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